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LE RÈGNE ANIMAL

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Conception : Gaspard Guilbert et Florent Hamon

Cycle de Performances

Et si tout celà commençait par la fin,
L’incontournable «bord plateau», rituel devenu obligatoire, sans lequel le spectateur risquerait aujourd’hui de rester sur sa faim.
Deux artistes, en sueur, passablement épuisés s’appliqueraient à rendre intelligible un spectacle qu’évidemment personne n’a vu.
Ils attendent silencieux des questions venant du public. Qui sont-ils ? Comment mettre des mots sur ce qui habituellement se passe de commentaires ? Comment se rendre intelligible quand le langage ne nous appartient plus ? Lors de cette scène pleine de mystère et de suspense, Il s’agira d’avoir l’air intelligent.  Mais comment l’être dans cette époque où tout s’applique à se rendre implacable ?Ces deux hommes se battent. Mènent un invisible combat contre eux-mêmes. Piégés entre désirs d’agir et cas de le dire. Entre discours et chants, danse et premiers soins, spectacle et vie quotidienne. Sont-il des artistes ? Ils tentent de se convaincre. Ils se font faces, ce sont des gladiateurs des temps modernes dont le sang versé ne se voit pas. Plaisir et frustration, non-sens et cris de guerre les animent. Le temps immuable les emportent au fil d’une partition incontrôlable.  Pris de cours,  iront-ils jusqu’au meurtre ?Le règne Animal parle de la friction permanente entre passé, présent et futur. Regrets, désirs et catastrophes. Anomalie, erreur, bug. Histoire, héritage, progrès. Le règne animal suit le cours de la vie, s’amenuise et prend fin dans un sens : baleines, tigres, éléphants et prend le dessus dans l’autre : insectes, virus, bactéries.  Au milieu l’Homme aime et s’auto-détruit, ressent, perçoit, rit et verse des larmes, déclare les flammes dans lesquelles il se consume. Nourrit l’espoir et entretient le doute.
Naturellement artificiel. Artificiellement naturel.

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